Moog Minimoog Voyager

Le Minimoog Voyager est un synthétiseur analogique monophonique conçu et fabriqué par la société américaine Moog à partir de 2002.

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:: Description ::
Véritable synthétiseur monophonique analogique, il est une déclinaison actualisée du légendaire Minimoog produit de 1970 à 1982 par la société Moog. Il dispose ainsi d'une implémentation Midi complète qui permet même de l'utiliser comme clavier maître polyphonique, et les paramètres du son sont stockés en numérique, bien que le signal soit purement analogique.
Un pad a fait son apparition, permettant de jouer instantanément avec les paramètres sonores. La fonction de ce pad est assignable, il permet d'agir sur trois paramètres simultanément en fonction de la position en X, en Y et de la surface couverte par votre pression (suivant que vous l'effleuriez du bout du doigt ou avec plusieurs doigts, par exemple).
Comme tout synthétiseur moderne, celui-ci est géré par un O.S. dont les nouvelles versions apportent leur lot de nouvelles possibilités. Le son est conforme à la tradition de qualité et de chaleur de la marque.
Le Minimoog Vogager propose 3 VCO, 2 filtres, 1 LFO. Il existe plusieurs versions suivant les finitions demandées.
Le VX-351, un rack complémentaire, permet d'étendre les possibilités du Voyager, notamment l'ajout d'effets.
Le Voyager existe aussi en rack modulaire, le Voyager Rack Mount Edition. Il est possible à partir de plusieurs modules de créer un Voyager polyphonique.

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ARP Odyssey (1972)

L'ARP Odyssey est un synthétiseur analogique commercialisé entre 1972 et 1981 par la société américaine ARP.
Créé dans le but de concurrencer le Minimoog, l'ARP Odyssey en reprend une partie du concept. Il se présente sous la forme d'un petit clavier à 37 touches avec accès aux paramètres par des potentiomètres linéaires. Il est le premier synthétiseur capable de jouer 2 notes simultanément (duophonique).
Trois versions se succèdent entre 1972 et 1981. Le filtre sera révisé de nombreuses fois.

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:: Caractéristiques techniques ::
Oscillateurs : 2 (synchronisables avec 6 formes d'ondes)
Générateur de bruit blanc
Filtres : 2 (un passe-bas résonnant et un passe-haut)
VCA : avec enveloppe ADSR ou AR
LFO : 1
Clavier : 37 touches, sensible au toucher, transposable sur 2 octaves

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Moog Taurus (1976)

Taurus est un synthétiseur pédalier analogique conçue par la firme Moog et commercialisée entre 1976 et 1981.
Il dispose d'un clavier de 13 notes semblable à ceux des pédaliers des orgues. Doté de deux oscillateurs et du fameux filtre Moog, il est monophonique.
Il a été remplacé par le Taurus II qui a été commercialisé entre 1981 et 1983 et dispose lui de 18 pédales mais n'a pas atteint la réputation du premier modèle. Le Taurus III reprend les caractéristiques du Taurus d'origine, avec une implémentation Midi, plus de presets et un arpéggiateur.
Il a été utilisé pour ses sons graves, notamment par Genesis, Pink Floyd, Neurosis, Electric Light Orchestra, Yngwie Malmsteen, Rush, Yes, U2, The Cure et The Police.

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ARP 2500

Synthétiseur modulaire américain monophonique avec 4 oscillateurs
Clavier : 61 touches, simple ou double. Suivant les versions, l'octave la plus basse ou les deux octaves les plus basses du clavier sont en couleurs inversées.

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:: Modules ::

VCO --> Sinus, triangle, carré, dent de scie ascendante et rectangle variable, avec PWM et FM
VCO --> idem module VCO précédent, mais les formes d'ondes peuvent être prélevées simultanément et être mélangées entre elles
VCO --> idem premier module VCO mais avec un switch de sélection des formes d'ondes en sortie (les formes d'ondes peuvent être prélevées simultanément ou séparément)
VCO --> idem premier module VCO mais avec aussi des sorties inversées
Double VCO (= 2 x 1004)
VCO / Générateur de bruit
1 voix complète (VCO + VCF + VCA + générateur d'enveloppe)
Modulateur + VCA
Filtre passe-bas + VCA (linéaire ou exponentiel) + mixeur
Filtre PB/PH/Passe-bande/Coupe-bande
Double générateur d'enveloppe exponentiel (ADSR)
Double générateur d'enveloppe exponentiel (DADSR)
Combinaison des deux modules précédents
Double générateur de bruit (blanc ou rose) et de tension aléatoire
Triple modulateur, 6 préamplis micro et circuits de mixage
2 très bons Sample & Hold, 2 générateurs de tension aléatoire (impulsion) et 2 générateurs de bruit
Séquenceur (10 notes x 3)
Séquenceur + Mixeur + Gate analogique
Module de tension preset

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Presets : Non
Sample & Hold / Modulateur en anneau : Oui / Oui

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:: Autres caractéristiques ::
Les cordons de patches sont remplacés par des matrices à glissières. 3 types de panneaux de commande : Simple, double et même, plus rare, triple. Chaque panneau de base possède 12 matrices et 8 emplacements destinés à recevoir des modules (dont, à la sortie d'usine, un réservé à l'alimentation [à droite] et un vide [à gauche]). Les modules font partie de la série 1000 et sont interchangeables. Leur installation est simple et rapide. Mixeur (8 entrées, 2 sorties).

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:: Remarques ::
Un modulaire très connu mais très rare. Ce synthétiseur, très innovant à son époque, fut utilisé pour jouer les notes d'appel au vaisseau spatial dans le film Rencontre du roisième type (c'est Philip Dodds qui en joue), ainsi que pour créer les bruits du petit robot R2D2 dans La guerre des Étoiles. Peter Townshend l'a longtemps utilisé et Jean-Michel Jarre en possède également un. Des problèmes d'interférences entre les signaux ont parfois été constatés sur les matrices.

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Article rédigé par Equinoxejmjarre

Moog MemoryMoog

Le Memorymoog est une machine qui représente le dernier stade de développement de la firme Moog historique, puisque c’est aussi le dernier modèle, avant la renaissance de 2005. Et ce, même si Robert Moog quitta la société auparavant, et que ce synthé fut conçu par Rich Walborn et Ray Caster de Norlin. Il est sorti en 1982, et, comme son nom l’inique, il se singularise par l’adjonction de sa mémoire de 60 sons. La palette de sons est extrêmement large, puisqu’elle couvre un spectre qui va des nappes aux leads en passant par les basses profondes et les effets les plus divers. C’est la première fois qu’un synthé permet de stocker autant de sons.
Le «Memmy» (son surnom affectueux) est un clavier polyphonique (en réalité, multi-monophonique) de 61 touches, contrôlé par le processeur Zilog Z80. On pouvait également enregistrer des informations du Memorymoog sur cassette pour une utilisation ulterieure. Un affichage alphanumérique indique le programmes sélectionnés. Comme le Minimoog, il a trois oscillateurs (mais 3*6 voix ou 1*18 voix en mode unisson), le filtre Moog et un panneau incliné. Il revêt aussi le look spécifique de cette machine, avec ses contreforts en aluminium et son coffrage en bois.

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> Problèmes de fiabilité
En dehors de ses qualités intrinsèques, (la puissance de six Mini en un seul instrument), le Memorymoog a été dès le départ marqué par ses faiblesses récurrentes en termes de fiabilité, ce qui en fait davantage un instrument de studio que de scène. En témoigne le désaccordage intempestif de l’appareil pendant l’Oxygène Tour 2008. Il fallait en outre vingt bonnes minutes (certains utilisateurs prétendent même une heure !) de préchauffage pour ne pas risquer « d’enrouer » ses oscillateurs. Une version modernisé du «Memmy», dite Memorymoog plus est sortie en 1983. La mémoire interne passait de 60 à 100 sons programmés, une «midification» de l’ensemble fut inaugurée, un séquenceur primitif, ainsi qu’un programme d’Autotune (réinitialisation en 5 secondes) décliné à tous les modèles de la marque. Cet instrument coûtait une petite fortune, et nécessitait l’intervention de techniciens régulièrement. Le Memorymoog s’est vendu à 3.500 exemplaires environ en trois ans d’exploitation commerciale.
Jarre a eu relativement peut utiliser l’appareil. Le Memorymoog fut utilisé par Dominique Perrier dans le morceau Rendez-vous II. Il s’en est servi, comme indiqué plus haut, comme clavier principal pour l’interprétatoin live d’Oxygène. Autres utilisateurs : 808 State, Air (album 10.000 Hz legend), INXS, Jan Hammer, Rick Wakeman, The Crystal Method, Klaus Schulze et The Orb.

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Article prêté par En attendant Jarre